Strelitzia arborescent

Le strelitzia arborescent (Strelitzia nicolai) est une espèce de plante du genre des strelitzia au sein de la famille des Strelitziacées (Strelitziaceae). L’ajout au nom botanique «nicolai» qui se rapporte au Tsar Nicolas 1er (1796-1855) a été fait après qu’un exemplaire de cette espèce de strelitzia ait fleuri en 1858 dans le jardin d’hiver de St Petersbourg. Comme les cinq autres espèces de strelitzia, le strelitzia arborescent est originaire d’Afrique du Sud mais on le trouve aussi aux Canaries, à Madère et dans les Açores. On le classe parmi les strelitzia en arbre. Le Strelitzia nicolai est un parent proche de l’Oiseau de paradis (Strelitzia reginae) qu’on connait comme plante coupée et d’appartement. Le strelitzia arborescent convient bien comme plante en pot dans un jardin d’hiver ou aussi comme plante d’intérieur.

Le Strelitzia nicolai est une plante au port en forme d’arbre, résistante et persistant qui peut atteindre jusqu’à dix mètres de hauteur dans son milieu naturel Mais dans nos régions et cultivé en pot, il dépasse rarement cinq mètres. Avec ses rhizomes, il forme des populations denses et buissonneuse et avec ses pétioles, appelés aussi bulles à feuilles, il développe des troncs gris clair ressemblant à des arbres.

Les feuilles du strelitzia arborescent ressemblent à celles du bananier: Les feuilles sont rangées par deux, à bord lisse, coriaces, gris-vert et mesurent jusqu’à trois mètres de long et 50 centimètres de large. Dans leur partie supérieure, les feuilles retombent en plumeaux, une particularité qui fait du Strelitzia nicolai une imposante plante au feuillage décoratif.

Selon son emplacement et son âge, le Strelitzia nicolai peut fleurir toute l’année. Sous nos climats, les sujets de cette espèce ne fleurissent qu’au bout de quelques années. Les inflorescences sortent des aisselles des feuilles. Elles se composent d’une grande bractée (spathe) en forme de bateau dirigée à l’horizontale, ainsi qu’en règle générale de trois sépales blancs et trois pétales bleus.

Sous nos latitudes, le strelitzia arborescent ne fructifie pas. Dans son milieu naturel, le Strelitzia nicolai est pollinisé par les oiseaux et forme des fruits à capsules ligneux à trois compartiments qui contiennent des graines noires.

Le Strelitzia nicolai demande un emplacement chaud en plein soleil. Dans nos régions, le strelitzia est proposé en pot et en raison de ses besoins en température, il doit dans l’idéal être cultivé dans un jardin d’hiver ou dans un endroit clair et chaud de la maison. Conseil: Pendant l’été, on peut aussi installer la plante à l’extérieur dans un endroit ensoleillé, par exemple sur une terrasse.

Un bon terreau pour plantes en pots, argilo-sableux et riche en nutriments est un bon substrat. Pour la couche de drainage, utilisez de préférence une couche d’argile soufflée, de gravier ou de petits que vous disposerez au fond du pot.

Arrosez le Strelitzia nicolai en quantité suffisante et régulièrement, en particulier pendant les journées chaudes. Evitez cependant la formation d’eau stagnante, sinon les racines commencent à pourrir.

D’avril à octobre, vous pouvez apporter au strelitzia arborescent un fertilisant liquide une fois par mois.

Dans l’idéal, il faudrait rempoter le Strelitzia nicolai aussi rarement que possible. Mais dès que la plante devient trop grande et le pot trop petit, procurez-vous un nouveau récipient d’une grandeur suffisante et rempotez délicatement le strelitzia arborescent au début du printemps.

Il n’est pas nécessaire de tailler le Strelitzia nicolai. Vous pouvez toutefois retirer régulièrement les feuilles jaunies ou mortes.

Il est recommandé de faire hiverner le strelitzia dans un endroit clair à une température d’environ 12 à 14 degrés Celsius. Pendant cette période, ne l’arrosez que de temps en temps.

On peut multiplier le strelitzia arborescent de manière végétative en divisant ou en détachant des tiges secondaires. Les mois d’avril et mai sont les plus indiqués pour cette opérations. Soyez délicat pour ne pas infliger de larges plaies à la plante. En théorie, la multiplication par semis est aussi possible, mais elle est bien plus longue et couronnée d’un moindre succès.

L’air stagnant et sec provoque une infestation par des acariens et des cochenilles. Sinon, la plante est assez résistante et peu sensible aux maladies végétales.